Airbus développe un capteur capable de détecter le coronavirus


L’avionneur européen Airbus travaille avec une startup américaine pour développer des capteurs capables de détecter le coronavirus dans les avions.

La pandémie de coronavirus a durement touché les compagnies aériennes. Avec les fermetures de frontières et les restrictions de transport pratiquement plus de vols commerciaux pour le moment, la situation du transport aérien devrait se poursuivre pendant longtemps.Par ailleurs, l’avionneur européen cherche un moyen d’accélérer la reprise des vols et La solution pourrait être alimentée par des capteurs capables de détecter les patients atteints de coronavirus. Explique…

Capteur renifleur de respiration et de sueur pour la détection des coronavirus

Le système olfactif du chien est extrêmement sensible. Cela leur permet de détecter des explosifs, des drogues et même certaines formes de cancer, par exemple. La start-up californienne Koniku est experte dans le développement de microprocesseurs à base de cellules biologiques. Elle a précédemment travaillé chez Airbus dans les biotechnologies, qui détectent, traquent et localisent des produits chimiques ou explosifs dans les avions ou les aéroports. Les deux sociétés travaillent maintenant à développer des capteurs capables de détecter si une personne est atteinte du coronavirus..

Oh. Agabi, fondateur et PDG de Koniku, explique le principe :  » La plupart des infections et des maladies provoquent de légers changements dans la composition de notre haleine et de notre sueur, suivis d’une odeur distincte » Avant d’ajouter : « Si nous pouvons détecter ces odeurs, nous pouvons détecter la présence de ces infections « . Ce sont ces molécules spécifiques à la contamination par le COVID-19 qui sont au centre de ces recherches et pourraient conduire au développement de tels capteurs..

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Airbus pourrait équiper ses avions de ce capteur

Les chiens peuvent également être utilisés pour détecter ces odeurs spécifiques et subtiles. Cependant, entraîner des chiens dans ce type d’entraînement n’est pas seulement peu fiable, mais prend également du temps.L’idée de développer les capteurs est donc de programmer l’ADN des cellules qui composent ces récepteurs pour répondre aux composés présents dans l’haleine ou la sueur d’une personne infectée, leur permettant de dépister le COVID-19 et de déterminer si une personne est infectée.

Selon nos confrères américains du journal économique Financial Times, Airbus prévoit d’installer des capteurs qui imitent les chiens renifleurs dans les aéroports ou les avionsDans une image (voir ci-dessus), le constructeur européen montre le dispositif de détection monté sur le compartiment de suspension intérieur de l’avion.

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